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Le bonheur n'existe vraiment que s'il est partagé
24 janvier 2009

Jamais je n'oublie...

C'était son anniversaire. Mais je ne les compte plus. 80 je crois. Mais je ne m'imagine même pas comment il serait. Je garde en moi cette image de quelqu'un d'unique. Et même à cet âge, il l'aurait encore été. Je ne l'ai connu qu'une partie de sa vie. C'était, bien-sûr, trop peu pour vraiment le connaître. Aujourd'hui, je souhaiterais qu'il soit là et qu'il me raconte ses souvenirs. Je voudrais qu'il me dépeigne ses plus beaux moments, que je ferme les yeux et qu'il me les décrive, comme si j'y étais. Qu'il me sorte une de ses phrases du style : "nous, de notre temps...", parce que je sais qu'il le ferait. Que finalement je partage un moment avec lui, comme tant d'autres que je n'aurais jamais plus. Qu'il soit là à mes côtés et que je n'ai plus jamais cette sensation d'injustice au fond de moi, quand je vais le voir. 

Parce qu'il n'y a que dans ces moments-là que je peux dire que je regrette. Il me manque, c'est indéniable mais, aujourd'hui, parfois, il m'arrive même d'oublier qu'il n'est plus là. Il est tellement présent dans mon coeur, que j'en arriverai presque à oublier que physiquement, il a disparu.

Je crois qu'il veille sur nous tous.

Il avait cette faculté, cette chance, de nous rallier, de nous réunir tous. Malheureusement, sa perte a aussi été synonyme de division. Il n'est plus là, nous avons perdu un leader, notre pillier.

Mais je me dis que même séparés, nous sommes unis, car lorsque nous pensons à lui, nous convergeons tous, il nous rallie toujours à sa manière.

Il était hors du commun, brillant, bienveillant. Il est pour moi éternel, je sais qu'il l'est pour nous tous. Et si vous l'aviez connu, il l'aurait été pour vous aussi. C'est pour cela qu'en écrivant, j'ai les larmes aux yeux mais le sourire aux lèvres. Je suis fière d'être sa petite-fille.

(16/01/29)

Cet hommage est également un message pour une amie, qui vient de le vivre, et qui est, je le devine, aussi fière que moi.

Rose "Ciao Bella"

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